Briser la chaîne de violence, notre solution

Nous terminons fraîchement les #16joursD’activisme. En espérant que chacun d’une manière ou d’une autre, aura déplacé ne serait-ce qu’un grain dans ce sens.
Dans cet article nous parlerons de violences faites aux femmes. Nous verrons ensemble comment vous et nous pouvons contribuer à l’éradication de ce fléau de notre société . Et surtout comment permettre à la génération suivante d’être à l’abri de ces violences.
La haine que nous donnons aux enfants fout tout le monde en l’air
Tupac Shakur
Il parlait de violence liée à la race, d’une haine qui est transmise aux nouvelles générations mais en fin de compte ce n’est pas bien différent. C’est d’ailleurs très illustrateur des VBG que nous rencontrons au sein de nos sociétés. Un groupe de personnes que la société classe en inférieur, apte à être oppressée et à subir. Pendant que la société feins de ne pas entendre ses appels à l’aide. C’est ce que, pour beaucoup, nous avons appris des violences.
Et vous, qu’avez-vous appris des violences durant votre jeune âge?
Ce que vous avez appris fait-il de vous un être différent?
Ces questions, une fois posées, nous poussent à remettre tellement de chose en question. Mais comment en arrivons nous-là?
On le sait tous, notre société est patriarcale. e titre les pouvoirs sont inéquitablement répartis. Mais que faires si cette inégalité créé des injustices, et place certains dans leurs droits ou certains à l’abri ?
Que comprennent les enfants dans cette inégale répartition et que déduisent-ils des violences et surtout pour devenir quoi?
Un proverbe dit:《Quand deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui en pâtit》
auteur inconnu
Même si dans ce contexte précis ce ne sont pas deux éléments qui se battent mais plutôt l’un qui subit les enfants subissent aussi.
Chaque enfant, en fonction de sa personnalité ou de son vécu, développerait un sentiment négatif personnel suite aux violences subit.
Mr S, que nous avons rencontré, a évoqué dans son récit le traumatisme que lui a causé la violence dans son jeune âge et dont les flashs étaient toujours présents dans sa tête une vingtaine d’années plus tard.
Dans les mêmes recherches, une autre personne expliquait à quel point son vécu traumatique enfant a perturbé l’adulte qu’elle est devenue plus tard. Avec un ressentiment et une rancoeur vis-à-vis des personnes qu’elle était pourtant censée aimer.
D’autres sentiments aussi troublants telle que la méfiance vis-à-vis de la gente masculine ou encore des sentiments d’insécurité, ont également été évoqués par des personnes qui ont répondues à nos questions.
Que deviennent les enfants exposés à la violence? Un cercle vicieux
D’une manière très simpliste on pourrait se faire un schéma de la situation : Les violences conjugales, le viol, le harcèlement, les enfants les subissent. Ce qui a obligatoirement un impact sur leur mental. Cela entraine un reconditionnement psychologique qui a pour conséquence un mode de résolution des conflits toujours basé sur la violence. Créant ainsi des adultes qui n’hésiteront pas à rendre la haine qu’on leur a donné. Ainsi, malgré eux, et à cause d’une enfance vécue dans la violence, ces adultes vont plus tard reproduire ce shemas de violence. Mais aussi transmettre ce traumatisme à leurs enfants. Phénomène d’enlisement et de reproduction inconsciente, bien connu des psychologues.
Vous l’aurez compris c’est un cercle vicieux.
Outre ceci qu’en est-il du processus d’apparition des maltraitances?
Nombreux sont les auteurs qui expliquent que les violences conjugales sont une forme de maltraitance, y compris sur les enfants.
Le système patriarcal de certaines sociétés, et les inégalités de genres créerait des situations d’inégalités en offrant des conditions de survie à certains (en l’occurrence femmes et enfants) au lieu d’un contexte de vie équilibré avec absence de violences psychologiques et physiques. Ce serait donc tout le système d’organisation familiale et de société qu’il faudrait revoir.
Qu’arrivera-t-il en l’absence de violence?-Un cycle vertueux
Qu’arriverait-il si nous donnions l’amour à notre prochain et la culture du respect des droits humains aux autres. A tous les enfants, qu’ils soient fille ou garçon ?
L’absence de violences n’apparaît pas comme par magie ! Elle se partage et se cultive dans une atmosphère sereine, ou chacun apprend à vivre avec l’autre. Avec des enfants psychologiquement stables et heureux et qui apprennent cela. Ceci aurait un impact sociétal positif. Créant des adultes stables, communiquant une méthode positive de résolution des conflits : un cycle vertueux dans lequel chacun trouve facilement sa place.
Alors, finalement, chacun à notre niveau, que pouvons nous faire de plus selon vous?
Je serai ravie de connaître vos avis en commentaire
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